Si le ragdoll est apprécié pour ses longs poils et ses yeux bleux, le burmese, lui, séduit par ses grands yeux un brin doré et sa robe couleur zibeline à poils courts. A première vue, on croirait voir un siamois, mais il ne l’est qu’en partie seulement. Pour ceux qui souhaitent adopter un animal de compagnie affectueux, doux et joueur, le burmese est la race à privilégier.
La carte d’identité du Burmese
Avant d’en adopter un, voici ce que vous devez savoir sur le burmese :
- Nom : Burmese
- Origine : Thaïlande
- Taille : 25 à 30 cm que ce soit les mâles ou les femelles
- Poids : 4 à 4,5 kg pour les femelles et 5 à 6 kg pour les mâles
- Type de poil : court et mi-long dans de rares cas
- Couleur robe : la couleur originelle est zibeline (noisette foncé, brun et marron chaud). Néanmoins, diverses nuances de sépia sont reconnues (sépia platinum, sépia champagne, blue sepia …)
- Couleur yeux : jaune à doré intense
- Espérance de vie : autour de 14 ans
Contrairement à ce que certains disent, le Burmese ne vient pas de la Birmanie, mais est originaire de la Thaïlande. Il ressemble beaucoup au Birman, surnommé le Sacré de Birmanie, mais ce sont deux races totalement différentes. Il ne faut pas le confondre non plus avec le siamois même s’il en descend.
Comment est apparue la race Burmese ?
D’après une description très claire du burmese dans le Tamra Meow, cette race existe depuis des siècles. Pour rappel, le Tamra Meow, signifiant livre de poèmes des chats, est un recueil de poèmes thaïlandais, écrit entre 1350 et 1767. Cet ouvrage décrit en tout 17 races de chats dont le burmese.
En 1930, un marin Américain aurait ramené une chatte de Birmanie à San Francisco puis l’a vendue au Dr Joseph Thomson. La chatte, baptisée Wong-Mau avait une robe couleur noisette. Pour tenter d’obtenir la même couleur, le Dr Thomson effectue de nombreux croisements dont un de Wong-Mau avec un siamois Sealpoint. La race issue de ce croisement fut reconnue sous le nom de « burmese » en 1936 par la Cat Fancier Association (CFA).
En anglais, le mot burmese signifie birman. Attention toutefois à ne pas confondre la race burmese avec la race dite birman ou Sacré de Birmanie.
C’est dans les années 1950 que les premiers burmese sont introduits au Royaume-Uni. En 1952, la race est reconnue sur le sol anglais par le Governing Council of the Cat Fancy (GCCF).
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Quelle est la différence entre le burmese américain et le burmese anglais ?
Bien qu’ils portent le même nom et sont issus du même croisement (les burmese anglais découlant des burmese américains), on note aujourd’hui quelques différences physiques entre les deux races. Des différences notables qui nous poussent à admettre qu’il existe bien deux races de burmese : les burmese américains et les burmese anglais.
Dans les années 1950, les Etats-Unis arrêtent le programme d’élevage avec les siamois. Sur le sol américain, les burmese existent alors depuis près de 20 ans alors qu’au Royame-Uni, les burmese viennent tout juste d’entrer sur leur territoire. Les Anglais poursuivent alors le programme d’élevage avec des siamois.
- L’évolution de la race aux USA :
Aux Etats-Unis, la race originelle n’a pas beaucoup changé au fil des ans. D’ailleurs, le CFA ne reconnaissait comme burmese que les chats à la robe zibeline ou seal sepia. Il classait les autres couleurs (chocolat, lilas et bleu) dans la catégorie des mandalays. La TICA, quant à elle, reconnaissait toutes ces différentes couleurs comme des burmese à part entière.
De génération en génération, la race de burmese américaine a fini par se renforcer au fil des ans. En 1970, le chat se présente avec un visage plus arrondi ainsi que des yeux et le front, également plus ronds. Son corps devient, quant à lui, plus cobby. Jusqu’à aujourd’hui, le burmese américain adopte ce même physique.
- L’évolution de la race au Royaume-Uni :
Du côté des Anglais, la poursuite du programme d’élevage avec des siamois leur a permis d’apporter de légères modifications à la race originelle. Les burmese anglais ont ainsi un trait plus oriental et de nombreuses couleurs de robes sont reconnues à partir de 1970. Outre le traditionnel zibeline, le bleu, le crème, le roux et l’écaille-de-tortue sont aussi reconnues. Cette dernière couleur provient d’un croisement accidentel.
Au Royaume-Uni, le burmese figure parmi les dix races les plus appréciées.
Comment le burmese se présente physiquement ?
Comme on vient de le dire, on distingue le burmese américain du burmese anglais.
Les caractéristiques du burmese américain
Par rapport à son cousin britannique, le burmese américain est doté d’un corps plus musclé et est plus lourd. C’est un chat à la musculature robuste. Il est pourvu de pattes de taille moyenne se terminant avec des pieds arrondis. Sa queue est également de longueur moyenne.
La tête du félin est arrondie avec un front bombé, des yeux ronds, un nez marqué d’un stop, un museau assez large et rond et des oreilles de taille moyenne à bout arrondi. Les yeux et les oreilles sont bien espacés entre eux.
Sa robe est composée de poils courts donnant une fourrure satinée au chat.
Les caractéristiques du burmese anglais
Le burmese anglais est plus oriental, plus élégant et plus léger que son cousin américain. Son corps reste toutefois assez musclé. Il est pourvu de pattes plus fines avec les postérieures plus hautes que les antérieures. Elles se terminent par des pieds de forme ovale. Sa queue, moyennement épaisse, se termine par un bout arrondi.
La tête du félin est plus triangulaire. Elle est composée d’un haut de crâne large et bombé, d’un front arrondi, d’un nez marqué par un stop, de grands yeux expressifs et légèrement en losange et d’oreilles larges à la base pour s’arrondir vers le bout.
Les yeux du burmese anglais sont arrondis par-dessus et plats et légèrement penchés vers le nez sur le dessus. Leur couleur peut tirer vers l’orange ambre.
Au niveau de la robe, on trouve des poils très courts. Sa fourrure est très fine et le félin n’a presque pas de sous-poils.
Le burmese anglais peut être croisé avec des siamois ou des asians pour donner des tonkinois.
Le burmese est-il facile à vivre ?
Le burmese est un chat très affectueux, avide de caresses. Il s’attache très vite à ses maîtres et supporte mal la solitude. Il reste toutefois très indépendant et aime beaucoup jouer. C’est le chat idéal pour les enfants.
Curieux de nature, le burmese est intelligent et facile à éduquer. Courageux et espiègle, rien ne l’effraie. Il s’entend d’ailleurs parfaitement avec les autres animaux domestiques dont les autres chats et même les chiens.
C’est un chat qui miaule très peu et en dehors des jeux, il est très calme. En somme, il est facile à vivre, mais pour être heureux, il a besoin qu’on prenne soin de lui.
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Comment prendre soin de son burmese ?
Pour rendre un burmese heureux, il faut :
- Lui donner une alimentation équilibrée. C’est un animal carnivore avec comme plat favori : le poisson frais. Evitez de trop l’engraisser, surtout s’il vit en appartement, pour qu’il ne devienne pas obèse.
- Le laisser gambader dans le jardin, car il aime partir à l’aventure et à la chasse. Certains vous ramèneront même leurs proies à la maison. De préférence, on élèvera un burmese dans une maison avec un jardin. Il peut éventuellement s’adapter à la vie en appartement, mais il a besoin de courir, de sortir, d’être au plus près de la nature pour développer sa vivacité et sa curiosité.
- Mettre en place des accessoires sur lesquels il peut escalader. Il faut savoir que c’est un as de l’escalade et qu’il en a besoin pour rester en forme.
- Jouer avec lui : parmi ses jeux favoris, il y a le fait d’attraper des objets lumineux. Non seulement, cela l’amuse, mais en plus, il développe sa dextérité et son agilité.
- Le brosser une seule fois par semaine afin que sa fourrure garde tout son éclat
Aussi, comme on l’a dit plus haut, le Burmese supporte assez mal la solitude. Si vous comptez vous absenter, pourquoi ne pas l’emmener en voyage avec vous ? Découvrez vite comment voyager en avion avec un chat.
Est-il sujet à des maladies ?
D’une vue générale, le burmese est un chat à la santé robuste. Néanmoins, certains peuvent être sujets à :
- La polymyopathie hypokaliémique, une maladie qui se traduit par une faiblesse musculaire
- Diabète
- Une orofaciale, une affection qui génère un léchage exagéré et des coups de patte réguliers et inexpliqués sur la gueule.
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Pour le protéger des maladies qui touchent habituellement les félins, il est conseillé de le faire vacciner, notamment contre la rage, le typhus, le coryza et la leucose.